jwles Wang DVS DMC Coton Blanc
ven. 7 avril 2023
ouverture des portes : 20h
Soirée organisée en partenariat
avec le collectif La Toile
TARIFS : 14€ / 12€ / 10€

jwles

À l’évidence, tout s’accélère pour Jwles, mais tout était déjà là depuis dix ans : une décennie au cours de laquelle le Parisien fonde son collectif artistique (LTR), expérimente les flows en français comme en anglais et enchaîne les collaborations. En France et à l’international, notamment aux États-Unis où il a passé une partie de son enfance. Entre New York, Grasse et Saint-Denis, Jwles essaie, innove et trouve chez ses artistes favoris (issus du rap 90’s, de la scène actuelle, du jazz, de l’électro ou encore du reggae) l’inspiration pour mener à bien son ambition : croiser les genres, fuir le conformisme.

Ces dernières années, Jwles a également développé une relation privilégiée avec Mad Rey et Blasé, deux producteurs touche-à-tout, attirés comme lui par la house, le jazz et le rap 90’s. Depuis le studio, leur connexion est évidente, l’alchimie est réelle. À tel point que Mad Rey assure la production de huit morceaux de Le Zin & et les autres, une mixtape surlaquelle figurent d’autres surdoués du son : Blasé, donc, mais aussi Kostral One (Jeshi, Rejjie Snow, etc.) et Thxnk, à qui l’on doit le fameux « Iceberg » de Rim’k.

Aux côtés de ses fidèles partenaires, Jwles, l’auteur d’« Argentine », a pu prendre le temps de penser son projet comme il l’entendait, en s’appropriant des productions au BPM changeant. On sent chez Jwles le besoin d’être challengé par le beat : d’après lui, ce serait là le meilleur moyen d’être dans l’innovation et l’inédit tout en s’inscrivant dans le hip-hop. « Avec Le Zin & les autres, l’idée est d’amener ma couleur et d’envisager chaque morceau comme un dégradé de cette couleur ».

Le Zin & les autres témoigne ainsi d’un univers cohérent, plutôt fluide même, mais surtout profondément vivant. « Je n’ai jamais envie de faire passer le message avant le reste, explique Jwles. Mes textes jouent autant sur la sonorité des mots que sur leur sens. C’est le meilleur moyen de cristalliser une énergie, de transmettre une émotion. » De frissons, il en est évidemment question sur cette mixtape où le rappeur condense son goût prononcé pour les samples, les allitérations, le cinéma et les références (de Marina Foïs à DenzelWashington, de Demon One à la Fonky Family), « tous ces clins d’œil qui permettent de donner une identité à ce que l’on dit, de créer un lien avec l’auditeur ».

Associé à la nouvelle vague du rap français, en raison de sonutilisation experte du flow DMV, Jwles s’en distingue par son habilité à ne jamais se scléroser dans un son. Il profite ainsi de Le Zin & les autres pour affirmer un style à part entière, caractérisé par des textes imagés, des morceaux sertis de gimmicks marquants et des productions aussi minimalistes que versatiles. De « 2001 » à « Navette », la majorité des chansons réunies ici s’entendent ainsi comme des petits contes du quotidien : elles durent trois minutes tout au plus, mais brillent par leur intensité et cette grammaire si singulière au sein du rap français.

Wang DVS

Marc Gallaud, aka Wang DVS, est un jeune rappeur villeneuvois de 24 ans. Baigné dans l’univers du rap depuis petit, l’envie d’en faire partie et d’essayer de le nourrir d’un style personnel et d’une énergie unique s’imposait. C’est en 2018 qu’il a posé son premier morceau sur la mixtape de Coton Blanc (Hotel vol 1) et c’est depuis 2019 qu’il a créé son projet Wang DVS. Il a rejoint début 2020 le collectif La Toile, qui l’accompagne dans sa production et sa direction artistique. Il y collabore majoritairement avec Coton Blanc, beatmaker et DJ sur son projet. C’est un projet très référencé à des univers vampiriques (Blade, Hellsing, Vampire Hunter D) qui sont importés dans notre réalité afin de partager avec le public une ambiance musicale sombre et effrayante. Influencé par le nouveau courant de rap appelé « DMV » (Washington DC, Maryland, Virginia), sa musique s’en nourrit tout en cherchant à l’adapter aux codes du rap français. Le projet Wang DVS trouve son originalité dans un flow saccadé, superposé avec un univers artistique unique ; le tout accompagné de Coton Blanc qui propose des productions trap sombres, rythmées et inspirées de l’univers de Wang DVS.

DMC

À travers ce projet, DMC a essayé de mettre en musique et en paroles la vie d’un jeune roubaisien. Il y mentionne les thématiques de sa vie à savoir la difficulté de s’inscrire dans cette société, la traduction d’un malaise à travers la drogue, le sexe. Mais il fait aussi part d’un espoir et de l’assurance que l’avenir sera meilleur. Il évoque aussi le besoin de ne pas compliquer les choses telles qu’elles sont, le besoin de ne pas briser un moral déjà sur la tangente. Dmc n’a pas l’objectif de rendre son rap lyric, mais plutôt celui de transmettre des émotions brutes, sans filtre, grâce à des paroles dont l’engagement ne s’étend qu’à sa vision du quotidien. Le but de l’ep « Trip » est de transmettre une vibe, un état d’esprit, une attitude, surfant sur la wave artistique que propose Koha. Entièrement écrit, composé, arrangé et mixé par Koha et plus largement par le collectif La Toile, cet EP traduit une réelle envie de créer indépendamment des courants préexistants en France.

Coton Blanc

Originaire de Roubaix, Coton Blanc est un artiste polyvalent, évoluant en tant que beatmaker mais aussi en tant que DJ. Influencé par le rap US, il propose des beats qui varie d’est en ouest, de la plug à la dirty south en passant par la souldrill. Faisant partie du collectif roubaisien La Toile, il collabore majoritairement avec DMC et Wang DVS. « Coton », pour les intimes, est bien connu de la scène lilloise.  Par le biais de DJsets, il s’est produit à de multiples reprises avec des artistes comme Josman, LuIdji, Sopico, ThaHomey, Kekra, Guizmo, Deen Burbigo, Loveni, Dope DOD… Il a aussi participé à divers festivals comme la JNDA ou encore le XU festival en 2017/2018/2019 et à été invité à performer dans différents lieux comme le Magazine Club, La Condition Publique, La Cave Aux Poètes, le Flow ou encore La Gare St Sauveur…