Atelier 1. UNE RÉSONANCE CULTURELLE POUR L'ÉGALITÉ FEMME/HOMME
Dans le cadre du Contrat de Ville, le projet « Libère ta voix » s’est dressé comme un phare d’action culturelle éclairant vers le chemin de l’égalité femme/homme. Soutenu par le dispositif « Culture Sur Mesure », treize participant·es ont entrepris un périple artistique de réécriture aux côtés de Séverine Cagnac et Leïla Khouiel.
L’essence de cette action résidait sur la sélection d’un ou plusieurs morceaux évocateurs pour les participant·es. Ces chansons, méticuleusement choisies, ont servi de matériau brut pour les séances d’analyse collectives. Mais l’audace ne s’arrête pas là, ces paroles ont été retravaillées, remodelées pour éradiquer les stéréotypes, pour les rendre plus inclusives.
Pendant près de vingt-heures d’ateliers au mois d’octobre à la fois à la Cave aux Poètes et à la Maison des Associations de Roubaix, ces esprits passionnés ont dépassé la simple discussion pour donner naissance à une symphonie collective. Ces moments ont été capturés en coulisses, enregistrés sous forme de podcasts pour préserver l’essence des échanges, les questionnements et les débats qui ont ponctué ces différents ateliers.
Au-delà de la réécriture, ces discussions questionnent les inégalités entre les femmes et les hommes dans l’industrie musicale, mais aussi sur les stéréotypes de genres. Ce projet a également brillé grâce à sa mixité en représentant des personnes de 18 à 50 ans, issues de tout le territoire de la Métropole Européenne de Lille.
La conclusion de cette action culturelle fut la mise en chorale de leur création inspirée du texte « Pour le pire » d’Orelsan. Cette restitution, véritable aboutissement, a été l’occasion d’écouter les premiers extraits du podcast, mais surtout de libérer sa voix, de laisser éclater les émotions autour du processus et de leur création finale. Le 2 novembre 2023 devant une audience attentive composée de partenaires et de membre du dispositif Culture sur Mesure, la performance des participant·es et les derniers échanges ont résonné à la Cave aux Poètes.
Extrait de la réécriture :
« Oublie tes rêves d’abdos,
Je me mettrai pas à tes pieds pour combler ton égo, t’es qu’un vieux macho,
Je suis pas un fantasme dans ta salle d’attente,
Laisse tomber, tout ce que t’auras c’est une femme forte et indépendante,
T’es tellement claqué, ma pire ennemie veut pas t’choper,
Accepte la vérité, pense à évoluer. »
🎙️ Les podcasts 🎙️
🎙️ Épisode 1 :
🎙️ Épisode 2 :
🎙️ Épisode 3 :
🎙️ Épisode 4 :
🎙️ Épisode 5 :
🎙️ Épisode 6 :
Atelier 2. QUAND LA MUSIQUE DEVIENT L'ÉCHO DE L'ÉGALITÉ
Dans le cadre du Contrat de Ville, le projet « Libère ta voix » a émergé, offrant à une quinzaine de jeunes suivi·es par l’École de la Deuxième Chance à Roubaix, un endroit où exprimer leurs engagements en faveur de l’égalité femme/homme. Dans la suite du premier volet de l’action et sous la guidance de l’intervenante Daphné Swân , a gardé cette intention de libération de la parole pour des jeunes en réinsertion professionnelle et sociale. Pendant près de vingt heures d’ateliers entre les mois de novembre et décembre 2023, les jeunes impliqué.es ont réalisé l’ambitieuse volonté de débattre, de choisir plusieurs textes, puis de les réécrire ensemble et de le chanter sur scène. Comme à la suite du premier volet, ces ateliers ont été bien plus qu’une simple exploration musicale. Ils ont suscité des questionnements autour de l’égalité des genres dans la musique ainsi qu’une remise en question générale autour des stéréotypes. La portée de cette action culturelle s’est étendue, rassemblant des jeunes âgé·es de 18 à 25 ans, tous et toutes issu·es du territoire roubaisien.
Au terme de ce projet, les partipant·es ont livré une performance sous forme de chorale de leur version réécrite du morceau « Bella » de Maitre Gims. Cette restitution a été l’occasion pour chacun et chacune de partager ses sentiments sur le processus de création et le résultat final. La présentation a eu le 7 décembre 2023 à la Cave aux Poètes devant des jeunes de l’École de la Deuxième Chance et leurs équipes pédagogiques.
Extrait de la réécriture :
« On dit qu’chuis pas humaine, que je suis une alien,
(Tou)jours à me dévisager, les gens me jug’sans me connaître,
Toujours à défiler, sans arrêt me draguer,
On me considère comme un trophée.«