Forever Pavot
Emile Sornin a un robot dans sa vie. C’est pas de l’amour, c’est pas de l’amitié non plus, et c’est chez Born Bad que Forever Pavot sort un album pour en parler. Après quelques albums de studio bravement pop, ainsi qu’une petite collection de BO, Emile a eu besoin d’un break. Pour y mettre fin, en bon flemmard hyperactif, avec Jonas Euvremer, il s’est lancé dans la fabrication d’un automate dont la fonction était de lui simplifier la vie.
Melchior, qui donne son nom au disque, a une gueule de mannequin de ventriloque, deux mains gauches, des fringues preppy, et un cerveau de silice. Ce cousin boy-scout de Bender doit se fader les entretiens et les réseaux sociaux à la place d’Emile Sornin, prendre la lumière pour lui garantir une sieste à l’ombre. Le plan a marché admirablement : Melchior gère la promo, et son existence même a remis notre homme au boulot.
Bref, ce nouveau flirt n’est pas du tout une relation toxique, Melchior est sous-titré « Vol. 1 » : la robo-bromance continuera.
Antonio
Tout a commencé après le big-bang.
Antonio se retrouve dans la poésie gothique de Brigitte Fontaine et les aphorismes de Phillipe Katerine, tout ce qu’il y a de mignon dans les étagères de Chien de Faïence, et les sons d’Eli et Jacno.
Le duo se raconte de travers, sa réalité digresse dans une sincérité intacte soutenue par des mots-valises, quelques cadavres exquis, et les rythmes froids exhalés par des synthés Yamaha. Timides, c’est votre moment pour danser discrètement.


