En partenariat avec Ah Bon Production :
Forever Pavot Antonio
Jazz / Trip-hop
mer. 21 janvier 2026
ouverture des portes : 19h30 / concerts : 20h

TARIFS : 8€ / 10€ / 15€ / 20€
#electro #Jazz #Rock #Synth-pop

Forever Pavot

Emile Sornin a un robot dans sa vie. C’est pas de l’amour, c’est pas de l’amitié non plus, et c’est chez Born Bad que Forever Pavot sort un album pour en parler. Après quelques albums de studio bravement pop, ainsi qu’une petite collection de BO, Emile a eu besoin d’un break. Pour y mettre fin, en bon flemmard hyperactif, avec Jonas Euvremer, il s’est lancé dans la fabrication d’un automate dont la fonction était de lui simplifier la vie.

Melchior, qui donne son nom au disque, a une gueule de mannequin de ventriloque, deux mains gauches, des fringues preppy, et un cerveau de silice. Ce cousin boy-scout de Bender doit se fader les entretiens et les réseaux sociaux à la place d’Emile Sornin, prendre la lumière pour lui garantir une sieste à l’ombre. Le plan a marché admirablement : Melchior gère la promo, et son existence même a remis notre homme au boulot.

Emile Sornin a beau salement se dévergonder, Pavot reste forever lié à une certaine tradition de la musique de cinéma des trente glorieuses. On se refait pas totalement. Les tontons Ennio Morricone & François de Roubaix font des cameos façon Hitchcock : des apparitions discrètes qu’on guette avec plaisir (arrangements de phonèmes en cascades syncopées à la fin de « UFO », et puis faites pas les difficiles, vous reprendrez bien un peu de tiramisu clavicorde/ ondioline).
De disque en disque, Emile Sornin est devenu un analphabète musical de plus en plus lettré. Ca commence à s’entendre qu’il s’y entend en arrangements. Ca contrepointe dans les fourrés de cette musique touffue, maquis de trouvailles anciennes et modernes.
Bref, ce nouveau flirt n’est pas du tout une relation toxique, Melchior est sous-titré « Vol. 1 » : la robo-bromance continuera.

Antonio

Tout a commencé après le big-bang.

Antonio se retrouve dans la poésie gothique de Brigitte Fontaine et les aphorismes de Phillipe Katerine, tout ce qu’il y a de mignon dans les étagères de Chien de Faïence, et les sons d’Eli et Jacno.

Le duo se raconte de travers, sa réalité digresse dans une sincérité intacte soutenue par des mots-valises, quelques cadavres exquis, et les rythmes froids exhalés par des synthés Yamaha. Timides, c’est votre moment pour danser discrètement.